Plan corrigé de "A quoi sert la philosophie"

Publié le par Christophe Leconte

 
a quoi sert la philosophie ?
Introduction
Amener le sujet:
Accusation fréquente de l'inutilité de la philosophie. Paradoxe: L'utilité => une valeur seconde par rapport à ce à quoi une chose est utile.
Dégagement du problème:
Cependant être utile ne correspond pas seulement à ce dont on peut se servir.
L'expression correspond également à ce qui, en dehors de sa finalité propre, peut dégager un intérêt.
Présentation du plan.:
La philosophie peut-elle constituer un moyen pour une fin ?
Tout en possédant une valeur à part entière peut elle revêtir une utilité seconde ?
I/ La philosophie moyen pour une fin.
1)Fin personnelle
Hypothèse: la technique philosophique comme moyen de contrôle ou de séduction:
Démonstration: La philosophie = travail du langage, possibilité de déstabilisation de l'interlocuteur, repérage des insuffisances dans le discours de l'autre.
Exemple: la maïeutique de Socrate, le fait de pousser un individu dans les contradictions qu'entraînent l'illusion de la possession d'un savoir.
Objection 1: La technique de Socrate n'a pas pour but de déstabiliser, elle a pour but une prise de conscience de la part de l'interlocuteur
Objection 2: L'avantage acquis peut être dissimulé par l'interlocuteur, la philosophie n'est pas le meilleur art du langage parce qu'elle ne s'intéresse pas à l'opportunité, au moment de présentation d'un argument. Le véritable art du langage est la rhétorique.
2) La philosophie moyen pour une fin politique.( = Hypothèse )
Démonstration: 
La philosophie peut présenter un système cohérent et constitué qui peut en conséquence donner une apparence de validité à un système dictatorial.
exemple: Le système soviétique a exploité la rigueur du système philosophique marxiste.
Conclusion: il serait donc possible d'employé la philosophie comme moyen pour une fin politique.
Objection: Il ne s'agirait pas dans ce cas de la philosophie, mais d'une philosophie, c'est à dire d'une perversion de la philosophie, d'une considération de la philosophie comme la dénonce Karl Jaspers dans son Introduction à la philosophie." un savoir mis en formule définitif, complet."
Illustration : On enseignait bien une philosophie sous des régimes dictatoriaux, mais jamais la philosophie
Conclusion sous forme d'objection générale:
On ne peut se servir de la philosophie. On peut certes se servir d'une philosophie, mais l'acte philosophique, qui consiste à pousser le plus loin possible, la réflexion, est à lui même sa propre fin.
II SAns être instrumentale, l’action philosophie de réflexion pourrait-elle avoir une utilitlé ?
1) Sur le plan de la connaissance
h) Toute personne qui voudrait véritablement avoir une connaissance pourrait trouver une utilité dans la pratique de la réflexion.
Démonstration
- Réflexion sur le statut ( aucune science ne se connaît ce qu’elle est )
- Précision des concepts ( un biologiste ne sait pas ce que c’est qu’un vivant)
- Réflexion sur la méthode : Tout ouvrage scientifique qui s’interroge sur la pertinence d’une méthode devient philosophique ( cf. Claude Bernard introduction à la méthode expérimentale)
- Interrogation sur la finalité.
Conclusion : La réflexion apporte à la connaissance un regard sur elle-même que ne lui apporte pas le cumul des connaissances ou ses recherches propres.
2) Fin personnelle:
- Le bonheur
Des philosophies pratiques ont pour but de permettre à l'homme d'être davantage heureux en mettant en pratique les résultats de la réflexion.
"utilité" de cette recherche, mais résultats discutables: Même lorsque la philosophie a le bonheur comme fin, elle a la vérité comme norme, et cela peut entraîner un inconfort.
- Lucidité
Connaissance de soi et repérage des possibles compromissions à la mauvaise foi.
Démonstration: 
L'acte de réflexion n'a pas d'objet déterminé et ne s'attache pas uniquement à l'extériorité, il permet aussi, en conséquence, une critique donc une construction intérieure.
Conséquence: La philosophie permet à l'individu de se déterminer en faveur de valeurs qu'il a préalablement interrogé, , de se donner à lui même sa propre loi.
Conclusion: La philosophie est donc un vecteur d'épanouissement personnel, elle possède une utilité seconde.
Objection: L'utilité ne comprend pas simplement ce qui est bon pour soi mais également ce qui pourrait être bon pour tous les individus dans leurs rapports mutuel.
3) Utilité seconde politique de la philosophie: ( = hypothèse )
Démonstration:
La philosophie ( cf. I ) ne peut être considérée comme un instrument politique.
Cependant l'aptitude à la réflexion peut consolider un régime qui aurait pour fin avouée le bien commun de l'ensemble de ceux qui y sont soumis et pour lequel le pire danger serait la chute des citoyens dans un régime fondé sur les passions, non sur la réflexion concernant les options politiques les plus favorables.
La démocratie peut donc considérer une utilité de la philosophie  
 
 
 

Publié dans Résumés

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A
Bien,je fais des recherches sur Google afin de m'instruire mais j'aimerais que je sois à mesure de tout comprendre;et de bien assimiler mes leçons pour afin atteindre l'excellence.Merci Google de toujours nous être utile et à nous être aussi confiance Merci Mer
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