Liste de démonstrations

Publié le par Christophe Leconte

Voilà une liste des démonstrations que j'ai demandé en TL, vous pouvez tenter de les rédiger quelques soient votre classe, et en faire profiter les autres, si vous voulez

Programme de révision :
La philosophie en elle-même :
1/Démontrez que l’opinion est le degré le plus bas de la connaissance.
2/Démontrez la différence entre connaissance scientifique et philosophique.
 
Sujet et Vérité :
1/Démontrez que le cogito est la vérité première et accessible.
 
La Conscience :
1/Démontrez que l’on peut articuler la critique de l’unité de la conscience du sujet.
2/Il n’est pas certain que le sujet soit unique, démontrez-le.
3/Enoncez la possible division du sujet.
 
L’Inconscient :
1/Démontrez avec Freud que les rêves ont un sens.
 
Autrui :
1/Montrez l’impossible négation (mauvaise foi) de l’humanité.
 
Désir :
1/Montrez que l’égalité sociale n’éteint pas la jalousie.
2/Montrez que la coquetterie est une façon de s’aimer soi-même.
 
Temps et Mort :
1/Démontrez que le divertissement est un moyen de fuir la mort.
 
Mémoire :
1/Démontrez que l’oubli peut ne pas être qu’un défaut de mémoire.
 
Illusion :
1/Démontrez que l’illusion n’est pas (peut se distinguer, se distingue) une erreur.
 
Matière, Esprit, Théorie, Expérience :
1/Montrez que la logique, comme l’espace et le temps, sont inhérentes à l’esprit humain.
2/Montrez qu’il y a une distance infranchissable entre sujet connaissant et sujet à connaître.
3/Démontrez qu’une théorie scientifique est toujours provisoire.
 
Technique :
1/Démontrez qu’un technicien est nécessairement responsable ?
 
Justice :
1/Démontrez qu’on peut obéir aux lois et être libre.
2/Démontrez qu’on peut obéir aux lois et ne pas être juste.
 
Langage :
1/Montrez que parler peut cacher des choses.
 
Nature :
1/Montrez que le concept de nature connote plus qu’il ne dénote.
 
 

Publié dans Forum

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E
Voilà une de mes démonstrations. Vous pouvez donc voir certaines choses qu'il ne faut pas faire, comme aller directement à la solution sans considérer tous les aspects de la démonstration (sans que la réponse soit forcément fausse)....<br /> <br /> <br /> <br /> Montrer que le divertissement est un moyen de fuir la mort :<br /> <br /> <br /> La mort est une issue commune à tous les hommes, et aussi inéluctable et imprévisible qu’elle puisse t être, nous ne pouvons y échapper, et elle fait partie de notre vie, car comme le dirait Schopenhauer, « le mort est ce qui constitue l’existence ». Cependant, on peut tenter de fuir cette fatalité grâce à la religion notamment, mais aussi et surtout par un moyen beaucoup plus simple et universel, le divertissement. <br /> En effet, par le divertissement, notre esprit s’évade presque de la réalité, car il s’occupe à satisfaire notre « désir de divertissement ». De manière volontaire ou involontaire, le divertissement nous éloigne de nos préoccupations, voire les annihile. En me divertissant, je ne pense qu’à l’objet de mon plaisir, et toute préoccupation, comme la mort, se voit alors presque substituée par mon intérêt pour l’activité qui me divertit. <br /> Cependant, je n’oublierais pas l’idée de mort. Le divertissement permet uniquement de ne pas y penser, et de tenter de fuir cette idée. <br /> Il ne banalise pas la mort, ne l’embellit pas comme le ferait la religion, mais permet en quelque sorte de « contourner », de « brouiller » pendant un certain temps cette image collée constamment à notre esprit. <br /> Pour conclure, je peux dire que le divertissement est un moyen de fuir la mort car il peut empêcher l’angoisse, voire l’obsession qui en résulte, dans la mesure où il évade notre esprit et nous permet de cacher cette réalité.
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L
Voilà l'intro de Peut-on m'ôter ma liberté ?<br /> <br /> Il semble à première vie évident qu’un sujet quelconque puisse entamer ou restreindre ma liberté : L’oppression politique, la privation de libertés demeure une possibilité que l’on peut difficilement exclure. <br /> Confrontés à cette evidence on pourrait alors se demander dans quelle mesure une restriction légitime de ma liberté serait envisageable, autrement dit, dans quelle domaine et dans quelle mesure il serait possible en toute raison, de m’ôter une liberté. <br /> On pourrait cependant envisager une conception de la liberté différente de celle dont la fragilité semble si manifeste : <br /> Ne suis-je libre que dans la mesure où j’ai une possibilité d’action, n’existe-t-il pas une autre liberté, plus fondamentale qui consisterait, indépendamment des choix qui me sont offert, dans la possibilité même de choisir. <br /> Est-ce qu’une situation particulière serait en mesure de m’ôter cette liberté ? ou bien autrui, en tant que volonté opposée à la mienne, aurait pourrait-il me déposseder, dans la mesure où elle serait mienne, de cette épreuve que serait ma liberté de choix ?
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